La louange est à Allah le Seigneur des mondes et que l’élévation en degré et la préservation de ce qu’il craint pour sa communauté soient accordées au messager de Allah.
Après quoi, certes le jugement concernant le paiement de la fidyah diffère d’une école à l’autre pour le malade incapable de jeûner à cause de sa maladie et dont on n’espère pas la guérison et pour la personne âgée incapable de jeûner à cause de son âge avancé.
Nous allons, avec l’aide de Dieu, mentionner brièvement ces jugements dans les quatre écoles afin que ce soit un support pour ceux qui en ont besoin, chacun selon son école.
Nous disons :
École chaféite : Le malade dont on n’espère pas la guérison et la personne âgée qui est incapable de jeûner en raison de son âge avancé, doivent donner une fidyah –une compensation– selon l’école Chaféite. Elle est d’un moudd pour chaque jour de la nourriture de base la plus courante de la ville et il est valable de donner le blé dans toutes les villes. Un moudd –une jointée–, c’est le plein des deux mains jointes pour un homme de proportions moyennes et rien d’autre que cela n’est valable, que ce soit l’or, l’argent métal, la monnaie ou autre. Si la personne mandate une personne digne de confiance ayant la connaissance pour la donner comme il se doit dans la Loi de l’Islam, cela est valable et suffisant. Il en est de même s’il mandate Untel, directeur de la branche de l’Association Culturelle de Bienfaisance de Bruxelles dans une région ou une ville donnée.
Selon les hanafites, la fidyah est un devoir pour la personne âgée incapable de jeûner à cause de son âge avancé. La quantité de la compensation est d’un demi sa^ de blé ou d’un sa^ d’orge, de riz, de dattes ou de raisins secs. Il est valable et suffisant également de donner ce qui suffit pour deux repas par jour, ou la valeur de cela. En 2022, sa valeur est inférieure à 6€. Celui qui veut, il sort 6€ avec l’intention de s’acquitter de la compensation (fidyah) et ce qui est en surplus par rapport à la valeur de la compensation est une aumône.