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Prière | Horaire | |
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Fajr | 06:49 | |
Dhouhr | 12:50 | |
^Asr | 14:34 | |
Maghrib | 16:51 | |
^Icha' | 18:05 |
Le woudou’ – les ablutions
Le woudou’ fait partie des conditions de validité de la prière, conformément à Sa parole ta^ala ;
يَا أَيُّها الّذينَ آمنوا إذا قُمْتُمْ إلى الصَّلاةِفَاغسِلوا وُجوهَكُمْ وَأَيْدِيَكُمْ إلى المَرافِقِ وَامْسَحُوا بِرُءُوسِكُمْ وَأَرْجُلَكُمْ إلى الكَعْبَيْنِ
[sourat Al-Ma’idah / 6] qui signifie : « Ô vous qui avez cru, quand vous vous apprêtez à faire la prière, lavez vos visages, vos mains [et vos avant-bras] jusqu’aux coudes, passez les mains mouillées sur vos têtes et [lavez] vos pieds jusqu’aux chevilles ».
Le woudou’ comporte des actes obligatoires, des actes surérogatoires et des choses qui l’annulent.
Les actes obligatoires du woudou’ :
Il y a six actes obligatoires dans le woudou’ et, sans l’un d’eux le woudou’ n’est pas valable. Ce sont les suivants :
1 – l’intention : elle a lieu dans le cœur et doit être simultanée avec le lavage du visage. On dit par exemple dans son cœur :
نَوَيْتُ الوُضُوء
نَوَيْتُ الوُضُوء
(nawaytou l-woudou’)
« J’ai l’intention de faire le woudou’ – la petite ablution –».
2 – laver le visage en entier : de l’endroit où poussent habituellement les cheveux jusqu’au menton et d’une oreille à l’autre.
3 – laver les mains et les avant-bras, coudes compris : le coude, c’est l’articulation des os de l’avant-bras et du bras.
4 – passer la main mouillée sur la tête entière ou une partie de la tête : il suffit donc de passer la main mouillée sur une partie de la tête.
5 – laver les pieds, chevilles comprises : les chevilles sont les deux os saillants de l’articulation du pied avec la jambe.
6 – l’ordre : c’est-à-dire faire les actes obligatoires selon l’ordre dans lequel ils ont été cités, de sorte qu’intervienne d’abord l’intention au moment du lavage du visage, puis le lavage du visage, puis celui des mains et des avant-bras, puis le passage de la main mouillée sur une partie de la tête et enfin le lavage des pieds.
Les actes surérogatoires du woudou’
Ce sont les actes sans lesquels le woudou’ reste valable, mais toutefois on en manque la récompense. Celui qui délaisse donc un des actes surérogatoires (sounnah) du woudou’, ce dernier est valable alors que celui qui en délaisse un des actes obligatoires, son woudou’ n’est pas valable.
Parmi les actes surérogatoires du woudou’, il y a :
1 – la basmalah (c’est-à-dire dire bismi l-Lah) ;
2 – laver les mains (jusqu’aux poignets) ;
3 – utiliser le siwak – le frottoir à dent – ;
4 – se rincer la bouche (c’est-à-dire faire couler de l’eau à l’intérieur de la bouche) ;
5 – se rincer le nez (c’est-à-dire introduire de l’eau à l’intérieur du nez) ;
6 – passer la main mouillée sur la totalité de la tête ;
7 – passer la main mouillée sur les deux faces des oreilles, côté apparent et côté caché, avec une eau nouvelle ;
8- faire pénétrer l’eau entre les orteils, les doigts et à l’intérieur de la barbe épaisse ;
9 – faire précéder la droite sur la gauche ;
10- tripler : c’est-à-dire laver ou passer la main mouillée sur chaque membre trois fois,
11- frotter les membres ;
12- faire suivre les membres les uns les autres : c’est-à-dire laver un membre avant que le précédent n’ait eu le temps de sécher ;
13- avoir présente l’intention du début jusqu’à la fin de l’acte ;
14- diminuer l’eau utilisée pour le woudou’ jusqu’à un moudd ;
15- al-ghourr : lors du lavage du visage c’est dépasser les limites de ce qu’il est obligatoire de laver, de tous les côtés. At-tahjil : lors du lavage des mains et des pieds c’est dépasser les limites de ce qu’il est obligatoire de laver, jusqu’à l’épaule pour les bras et jusqu’au genou pour les pieds.
Enfin, il est recommandé de dire après avoir fini le woudou’ :
أَشهَدُ أَن لاَ إِلهَ إِلاَّ اللهُ وَحدَهُ لاَ شَرِيكَ لَهُ،
أَشهَدُ أَن لاَ إِلهَ إِلاَّ اللهُ وَحدَهُ لاَ شَرِيكَ لَهُ،
وَأَشهَدُ أَنَّ مُحَمَّدًا عَبدُهُ وَرَسُولُهُ،
وَأَشهَدُ أَنَّ مُحَمَّدًا عَبدُهُ وَرَسُولُهُ،
اللَّهُمَّ اجعَلني مِنَ التَّوَّابِينَ وَاجعَلني مِنَ المُتَطَهِّرِين
اللَّهُمَّ اجعَلني مِنَ التَّوَّابِينَ وَاجعَلني مِنَ المُتَطَهِّرِين
(‘Ach-hadou ‘al-la ‘ilaha ‘il-la l-Lah wa ‘ach-hadou ‘anna Mouhammadan ^abdouhou wa raçoulouh, ‘Allahoumma j^alni mina t-tawwabin wa j^alni mina l-moutatahhirin)
ce qui signifie : « Je témoigne qu’il n’est de dieu que Allah et je témoigne que Mouhammad est Son esclave et Son messager. Ô Allah, fais que je sois au nombre de ceux qui se repentent et fais que je sois au nombre de ceux qui se purifient».
Les choses qui annulent le woudou’
Les choses qui annulent le woudou’ sont les choses qui l’annulent lorsqu’elles arrivent à celui qui a fait son woudou’. Il ne lui sera valable de faire la prière qu’après avoir fait de nouveau le woudou’. Ces choses-là sont les suivantes :
– la sortie de quoi que ce soit d’un des deux orifices inférieurs (c’est-à-dire antérieur et postérieur), comme la sortie d’urine, d’excréments, de gaz, de calculs, de vers ou d’autre chose.
– le toucher du sexe ou de l’anus avec l’intérieur de la main par contact direct.
– le contact peau contre peau avec une ‘ajnabiyyah – une personne de sexe féminin qui n’est pas inépousable à jamais à cause de liens de sang, d’allaitement ou de mariage –, ayant atteint un âge auquel elle peut être désirée par quelqu’un de normal.
– la perte de conscience par folie, évanouissement ou par ivresse.
– le sommeil autrement qu’assis bien calé sur son postérieur. Ainsi, celui qui s’endort assis, bien calé sur son postérieur, de manière à ce qu’il n’y ait aucun espace entre son postérieur et son siège, son woudou’ n’est pas annulé.
Il est interdit à celui dont le woudou’ a été annulé d’accomplir la prière : la prière obligatoire ou surérogatoire, les tours rituels autour de la Ka^bah qu’ils soient obligatoires ou surérogatoires car les tours rituels sont du même ordre que la prière sauf qu’il est permis d’y prononcer des paroles communes.
Il lui est aussi interdit de porter le livre du Qour’an (Mous-haf) ou de le toucher c’est-à-dire d’en toucher les pages ou la reliure qui est liée à lui sauf par nécessité.
Mais il est permis à celui dont le woudou’ est annulé de réciter le Qour’an, d’entrer dans une mosquée et d’y rester.